projet global fin 2000 / global project end of Y2K

http://www.intersculpt.org

coordination générale
coordinator:

Christian LAVIGNE

lavigne@toile-metisse.org

33-(0)1 43 26 45 85


 
projet V1.0 d'octobre 2000. English version after the French text.

introduction

La pratique de la sculpture numérique, s'inscrit dans la grande tradition de recherche et d'innovation conjointes des arts, des sciences et des techniques, dont la Renaissance nous a donné le plus bel exemple.

L'artiste moderne utilise ou conçoit des outils ou des processus modernes. Loin de l'idée romantique et fausse d'un être isolé et asocial réfugié dans sa tour d'ivoire, il fait appel à des compétences et des technologies diverses. Il travaille dans l'esprit d'un Nouvel Atelier, regroupant autour d'un projet esthétique des collaborateurs et des partenaires venus d'horizons parfois très différents. 

En règle générale, il s'agit d'un Atelier virtuel, d'un Atelier en réseau, souvent international. Les échanges qui ont lieu dans cette équipe transdisciplinaire, formelle ou informelle, profitent à tous, et l'artiste y retrouve sa vraie place, qui est d'agir au sein de la société, de rafraîchir ou d'enrichir la mémoire collective.

La notion d'art électronique ou d'art technologique n'est qu'une sorte de Cheval de Troie pour investir les places fortes de notre civilisation matérialiste, et libérer l'imagination des "consommateurs". Il est toujours bon de ne pas confondre le contenant et le contenu, et de se souvenir que la technique seule produit des contenants, pas des contenus. Les entreprises et les institutions les plus sensées ouvrent leurs portes à ce Cheval de Troie, en bonne intelligence, car l'avenir appartient à ceux qui ne se satisfont du présent ni en théorie ni en pratique.

Un de ces grands "insatisfaits", et grand innovateur, fut notre ami le regretté Pierre BÉZIER, qui inventa dans les années 50 les fameuses courbes qui portent son nom, et dont aujourd'hui tout un chacun se sert pour dessiner avec un ordinateur. Cet ingénieur illustre bien l'idée d'une "Renaissance contemporaine", puisque dès les années 60, où il construisit à la Régie Renault les premiers logiciels graphiques, les premières machines à dessiner et les premières fraiseuses numériques, il réalisa des Sculptures Assistées par Ordinateur

Parmi les autres ancêtres de la discipline, on doit citer les allemands Georg NEES et Eberhardt FIEBIG, le second étant un artiste réputé - toujours en activité.

Il faut attendre l'arrivée de la micro-informatique pour que la sculpture numérique se développe véritablement et constitue une pratique artistique à part entière. Dans les années 80, seules les machines à commande numérique sont alors disponibles: fraiseuses, découpes au laser...En France, Christian LAVIGNE définit le concept de robosculpture, Alexandre VITKINE celui d'infosculpture

Les années 1988-1990 voient apparaître les premières machines dites de "Prototypage Rapide": il s'agit alors de la stéréolithographie qui permet de solidifier couche par couche un objet virtuel dans un bain de résine liquide. Stewart DICKSON aux USA et Masaki FUJIHATA au Japon créent les premières sculptures utilisant le procédé. Faute de moyens, Christian LAVIGNE devra attendre 1994 pour réaliser la première oeuvre française, avec le concours de l'ÉCOLE CENTRALE de Paris et de l'Association Française de Prototypage Rapide.

En 1992 C. LAVIGNE et A. VITKINE fondent ARS MATHEMATICA, et organisent en mai 1993 la 1ère Exposition Mondiale de Sculpture Numérique à l'ÉCOLE POLYTECHNIQUE. Au même moment aux Etats-Unis, Bruce BEASLEY, Rob FISHER et Tim DUFFIELD fondent THE COMPUTER AND SCULPTURE FORUM.

Les 2 associations finissent par se rencontrer, et décident d'organiser une seconde exposition mondiale de sculpture numérique sous le nom d'INTERSCULPT (nom choisi par Ars Mathématica pour désigner la biennale). Cet événement a lieu en octobre 1995, simultanément à la Galerie Graphes à Paris et à la Silicon Gallery de Philadelphia. Un système de visioconférence permet aux artistes et aux visiteurs de communiquer en direct de part et d'autre de l'Atlantique; l'utilisation d'Internet permet la réalisation de la première transmission électronique d'objet d'art, c'est à dire la première télésculpture de l'histoire, envoyée depuis les USA par Stewart DICKSON et matérialisée à Paris sur une machine LOM de prototypage rapide. Car le principe de base d'INTERSCULPT est d'être un événement vivant, avec des créations in situ devant le public.

Fin 95, lors d'une conférence à Dakar (Sénégal) C. LAVIGNE propose le terme générique de cybersculpture pour désigner des oeuvres numériques sculpturales qui sont ou virtuelle ou réelles, ou les deux. 

Un autre domaine de la "computer ou digital sculpture" (in English) est inauguré au milieu des années 90 par Dan COLLINS aux USA et Benoît COIGNARD en France, avec l'utilisation des scanners tridimensionnels, c'est à dire des machines qui analysent et numérisent le relief d'objets ou d'individus. Tandis que D. COLLINS réalise des autoportraits déformés avec art et humour, B. COIGNARD (qui utilise le mot d'infosculpture) révolutionne la restauration des oeuvres d'art en scannant les pièces sur lesquelles il travaille.

En 1997, INTERSCULPT se développe aussi sur le Web, grâce aux travaux du Pr Derrick WOODHAM qui a créé un parc de sculptures virtuelles: la zone DAAP dans ActiveWorlds. Il est possible de visiter ce parc sous forme d'avatars et de dialoguer avec d'autres visiteurs. En France, le Président du Sénat, M. René MONORY, offre une salle de conférence pour la biennale qui s'est enrichie d'un colloque. 

En 1998, on doit saluer la naissance de FasT-UK, association créée par Keith Brown, Principal Lecture in Fine Arts in The Manchester Metropolitan University, et qui regroupe des cybersculpteurs anglophones. FasT-UK est devenue un participant très actif à INTERSCULPT. 

En 1999, à l'ère des imprimantes 3D, le temps des débuts difficiles et des rares pionniers semble révolu...sauf en France où ni le marché de l'art ni les institutions culturelles ne veulent soutenir le mouvement de la cybersculpture. Il faut noter à ce propos que C. LAVIGNE se bat depuis 1988 pour pouvoir ouvrir un Centre International de Recherche et d'Enseignement de la Sculpture, et qu' A. VITKINE travaille sur un projet d'Atelier d'Infosculpture depuis 1989, sans aucun résultat de part et d'autre. Mais Ars Mathématica persiste dans cette idée. 

L'édition 99 de la biennale s'est déroulée simultanément à Paris: Mairie du VIe - à l'invitation de M. Jean-Pierre LECOQ-, et Sénat - à l'invitation du Président Christian PONCELET-; à Manchester (Université et Museum for Science and Industry); à Cincinnati (School of Art and Design...Université de Cincinnati); à Phoenix-Tempe ( PRISM Lab., Arizona State University); et à Hongkong (Université). De nombreux partenaires de haute technologie ont aidé au succès de la manifestation. 

INTERSCULPT 2001 s'annonce encore plus internationale, avec une dizaine d'événements interconnectés à travers le monde. Des contributions du Sénégal, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande sont attendues. La partie française devrait se tenir de nouveau à la Mairie du VIe pour l'exposition et au Sénat pour le colloque. Souhaitons que le Ministère de la Culture se décide à contribuer à cet événement, qui ne peut plus reposer sur les seuls efforts et les seules finances personnelles des membres d'Ars Mathématica.

IS 2001

L'édition 2001 aura lieu au mois de novembre. Chaque lieu participant à l'événement décidera de ses propres dates d'ouverture et de clôture, et de sa programmation artistique. IS 2001 comprendra:

  • Des expositions physiques
  • Un site Web portail www.intersculpt.org, et les sites Web des contributeurs
  • Une exposition dans le Parc de Sculpture Virtuel d'ActiveWorlds (DAAP zone)
  • Des rencontres et des animations locales
  • Un colloque international
  • Le deuxième Concours Mondial de Sculpture Numérique (2nd Digital Sculpture Competition)
Les impératifs seront, pour chacun des lieux participant à IS 2001:
  • La promotion de l'événement auprès du public et de la presse.
  • La présentation publique d'oeuvres réelles ou virtuelles, dans une salle et/ou sur le Web. Le site www.intersculpt.org hébergera les pages considérées ou bien créera des liens vers des contenus mis en ligne.
  • L'animation d'ateliers et/ou de débats par les artistes eux-mêmes.
  • La connexion au Net et la mise en route d'une Webcam (dans le cas d'une expo physique), éventuellement pour diffuser des images de l'événement, mais surtout pour réaliser des visioconférences ponctuelles d'un lieu à l'autre.
  • L'inclusion des jeudi 15 et vendredi 16 novembre dans la durée de chaque participation locale, ces journées étant consacrées au colloque: conférences et visioconférences internationales.
  • La production d'un compte-rendu final, incluant les retombées médiatiques.
Le site portail d'INTERSCULPT publiera un reportage sur l'événement, ainsi que les textes et/ou les vidéos des conférences prononcées lors des débats locaux ou lors du colloque international.

Ce colloque sera ouvert à la fois aux artistes, aux ingénieurs et aux chercheurs.

Étant donné la dispersion géographique d'INTERSCULPT, un système de visioconférence sera utilisé. Les interventions et les débats seront retransmis sur Internet.

Les sujets évoqués seront (en vrac): histoire et actualité de la sculpture numérique, méthodes et procédés: CAO, CFAO, Numérisation et Impression 3D, Mécénat technologique, perspectives, etc. 

Le premier Concours Mondial de Sculpture Numérique, qui n'a bénéficié d'aucune publicité médiatique pour son annonce (faite sur Internet), a tout de même validé plus de 30 candidatures venant de 11 pays différents ! Le jury, constitué de 7 personnalités internationales spécialistes de la sculpture numérique ou du prototypage rapide, a eu beaucoup de mal a choisir 3 gagnants parmi tous les concurrents qui présentèrent des oeuvres de qualité. Ceci nous encourage bien entendu à proposer un deuxième concours, à l'occasion d'INTERSCULPT 2001. 

L'annonce officielle de ce concours sera faîte fin décembre ou début janvier.

réalisation technique

L'organisation d'une manifestation comme INTERSCULPT n'est pas envisageable sans l'appui technique d'industries de pointe, de laboratoires, d'écoles ou d'universités.

Les éditions précédantes ont su trouver de bons partenaires, qui pour l'essentiel reconduiront leur collaboration. Il sera néanmoins toujours utile d'agrandir et de diversifier les sponsorings tant dans le domaine des machines que du logiciel.

Il sera expressément demandé aux différents lieux et aux diverses équipes de se rendre compte entre elles de leurs progrès dans leurs démarches vis à vis du sponsoring, afin de coordonner les efforts de tous, et, par exemple, éviter de contacter n fois la même entreprise des 4 coins de la Terre. Un Délégué Général au Sponsoring sera nommé par les responsables d'IS 2001. Il sera informé régulièrement des contacts en cours et en assurera l'harmonisation. 

Les deux concepts fondamentaux de la mise en oeuvre technique de la manifestation seront: efficacité et solidarité

L'efficacité implique en particulier que les systèmes qui seront utilisés ici ou là soient compatibles entre eux (protocoles et formats de fichiers communs). 

La solidarité implique que des lieux privilégiés en savoir-faire, en matériels, en sponsoring ou en subventions, puissent aider des lieux moins favorisés. 

La description technique idéale des lieux participant à IS 2000 est la suivante:

  • Espace d'exposition présentant des sculptures numériques sous forme d'images et d'objets réels
  • Batterie de PC connectés au Net et disposant de logiciels CAO-CFAO
  • Liaison ISDN, câble, ADSL...
  • Webcam, système de visioconférence
  • Fraiseuse numérique
  • Machine(s) de prototypage rapide
  • Scanner 3D
  • Interfaces 3D diverses
  • Vidéoprojecteur
Il semble évident qu'outre la présentation et la discussion de l'état de l'art en matière de sculpture numérique, INTERSCULPT revêt aussi un aspect pédagogique, à l'intention des artistes ou des étudiants en art, mais aussi des (futur) industriels et des (futur) ingénieurs ouverts à la culture, et sensibles à la convergence art-science-technologie.

calendrier
 
 

période
action
été-automne 2000 Préparation et rédaction du projet général ici présenté, à la suite des rencontres du SIGGRAPH à la Nouvelle Orléans, et à la suite d'échanges de courriels entre futur participants. 
décembre 2000 Élaboration et collecte des projets locaux.
Constitution du Jury pour le Concours.
janvier 2001 Annonce publique d'IS 2001 et du 2ème Concours de Sculpture Numérique.
Appel à contributions pour le colloque et les expos.
février - août Choix des artistes, des collaborateurs, des sponsors, etc.
Affinage des programmes.
juin Rencontre des responsables d'IS 2001 à l'International Sculpture Conference de Pittsburgh (USA) 
septembre Publication des programmes définitifs (expos et conférences)
15 octobre Clôture du Concours 
14 novembre Ouverture d'IS 2001 Paris
16 novembre Colloque et interconnexion générale.
Proclamation des résultats du Concours.
24 novembre Clôture d'IS 2001 Paris
fin novembre Publication d'un compte rendu global de l'événement sur le site www.intersculpt.org

participations

Cette liste prévisionnelle est établie au 22/10/2000 Les lieux hors de France sont donnés sous toutes réserves, mais certains ont déjà participé à IS 99.
 
 

pays
ville
lieu(x)
responsables
projets
FRANCE Paris
  • Mairie du VIe
  • Palais du Luxembourg
C. Lavigne
A. Vitkine
Expo ColloqueSite Web
ANGLETERRE Manchester
  • lieu(x) à confirmer
Keith Brown Expo Colloque
SÉNÉGAL Dakar
  • Club Toile Métisse
Demba S. DIA Expo virtuelle Colloque
ÉTATS-UNIS New-York   Robert SMITH Expo Colloque
ÉTATS-UNIS Cincinnati
  • University of Cincinnati
Derrick WOODHAM Ben BRITTON Virtual IS 2001 exhibition in DAAP
ÉTATS-UNIS Phoenix-Tempe
  • PRISM Lab, ASU
Dan COLLINS Expo Colloque
ÉTATS-UNIS New Orleans
  • Musée d'Art Moderne
Paul HIGHAM Expo Colloque
ÉTATS-UNIS Dayton
John J. MARSHALL Expo Colloque
NOUVELLE-ZÉLANDE Wellington
  • E-Vision
Brit BUNKLEY Expo Colloque
HONGKONG Hongkong
  • University of HK
Ian GIBSON Expo Colloque
SINGAPOUR Singapour   Hsin Hsin LIN Expo virtuelle Colloque

budget prévisionnel

(voir ici le détail du budget prévisionnel de la partie française)

Le coût total de la manifestation s'élève à 636.000 F, non compris le chiffrage du sponsoring et des aides diverses. On peut estimer ces aides pour un montant de 800.000 à 1.000.000 de F: plus de 200 m² de salle d'exposition à Saint-Germain-des-Prés, une salle de conférence avec régie audiovisuelle au Sénat, la mise à disposition de machines high-tech très coûteuses - scanner et imprimante 3D, fraiseuse numérique, vidéoprojecteurs, imprimante grand format, systèmes de saisies tridimensionnelles...

Nous demandons à Madame la Ministre de la Culture de bien vouloir parrainer et subventionner cet événement qui donne à la France un rôle de tout premier plan dans le milieu international de l'avant-garde artistique, et dans le domaine fondamental de la rencontre entre les arts, les sciences et la technologie.

association Loi de 1901
SIRET 404 826 125 00019

Président: Alexandre Vitkine, 66 rue d'Aguesseau, 92100 Boulogne
Tél+Fax: 01 46 05 65 98 . Courriel: vitkine@wanadoo.fr

Secrétaire Général, correspondance: Christian Lavigne, 1 cour de Rohan, 75006 Paris
Tél: 01 43 26 45 85 . Courriel: lavigne@toile-metisse.org


project V1.0 october 2000. back to the French version.

introduction
(summarized from the French version) 

Computer-sculpture follows the great tradition of research and innovation which joins Art, Science and Technology, and which was particularly flourishing during the Renaissance.

The modern artist uses contemporary tools and process, or designs them. He sits not alone in an ivory tower, but is surrounded by assistants of various trades. In his New Atelier, often a virtual one, specialists from all over the world will help him.

Electronic or technological art is a kind of Trojan Horse in our materialist civilization, where it tries to liberate the imagination of the "consumer".
Let us nevertheless not forget: TECHNOLOGY by itself can only produce containers - whats matters is the content: ART and CULTURE. The most intelligent firms and institutions open their gates to this Trojan Horse and welcome it, as it shows them the road to the future.

Our late friend Pierre BEZIER was one of the outstanding "dissatisfied persons" and a great innovator. He invented, in the fifties, the curves which carry his name, and which
are universally used in computer drawing.
He represents the typical engineer of the "contemporary Renaissance". With the first computer-controlled milling machines, he produced, during the sixties, some "computer-assisted sculptures".

Some other ancestors of the discipline were, in Germany, Georg NEES and the still active Eberhard FIEBIG.

After the arrival of the micro-computer, computer-sculpture could really start. During the eighties, the only available machines were milling-machines and laser-cutters...

In France, Christian LAVIGNE coins the term "robosculpture" and Alexandre VITKINE calls his work "infosculpture".

The first rapid prototyping machines arrive at the end of the decade. Stereolithography solidifies a virtual object inside a vat of liquid resin. Sculptures were produced in this way by Steward DICKSON in the USA and by Masaki FUJIHATA in Japan.

Christian LAVIGNE has had the possibility to produce his first sculpture by this technique only in 1994.

In 1992, C. LAVIGNE and A. VITKINE found ARS MATHEMATICA and organize, in 1993, the first international Computer-Sculpture Exhibition.

In the USA, Bruce BEASLY, Rob FISHER and Tim DUFFIELD found THE COMPUTER AND SCULPTURE FORUM.

The two associations eventually meet and they decide to organize, in common, in October 1995, INTERSCULPT 95, the second international Computer-Sculpture exhibition, simultanously in the GALLERY GRAPHE in Paris and in the SILICON GALLERY in Philadelphia.
The artists and the visitors communicated by videoconferencing across the Atlantic. The first TELESCULPTURE is produced in Paris on a LOM RP machine, controlled by data which Steward DICKSON sent from the USA.

During a lecture in DAKAR (Senegal), in 1995, C. LAVIGNE suggests the name "cybersculpture" for programmed works, virtual or real or both.

In the mid-nineties, a new domain of "computer or digital sculpture" is opened by the 3D-Scanner which analyses and digitalizes the surface of objects or people. Dan COLLINS in the USA uses it with humour for artistically distorted human busts and in France, Benoit COIGNARD (who also uses the word "infosculpture") applies it to the restauration of works of art.

INTERSCULPT 97 appears on the Web in the DAAP zone of ActiveWorlds, created by Pr. Derrick WOODHAM. Visitors to this park can enter into dialogue with other visitors.
The president of the French Senate offers a conference hall for the symposium.

In 1998, the British cybersculpture-association FasT-UK is founded by Keith BROWN, Principal Lecture in Fine Arts in The Manchester Metropolitan University.

In 1999, at the Age of 3D Printers, computer-sculpture is becoming adult everywhere, but, in France, the art-market and the cultural institutions still refuse it.

Since 1988, C. LAVIGNE endeavours to create an International Sculpture Research and Teaching Institute and since 1989, A.VITKINE tries to promote an International Computer-Sculpture Atelier, both without any success.

INTERSCULPT 99 took place simultaneously in Paris (in the town hall of Paris 6), Manchester (University and Museum of Science and Industry), Cincinnati (School of Art and Design...Cincinnati University), Phoenix-Tempe (Prism Lab, Arizona State University), and in Hongkong (University). Numerous partners in high-tech technology helped to make a success of the event.

INTERSCULPT 2001 should be even more international with about ten venues interconnected across the globe: Senegal, Australia, and New-Zealand intend to participate.

In France, the places will be again the Town Hall of Paris 6 for the exhibition and the Senate for the symposium. Let us hope that the French Ministry of Culture will eventually subsidize the event... which now exceeds the possibilities of the members of Ars Mathematica alone.

IS 2001

The 2001 edition is scheduled for November.

The dates and the artistic program of each venue taking part in the event will be decided locally.

IS 2001 comprises:

  • Exhibitions of real works
  • A portal-site www.intersculpt.org and the local Web-sites
  • An exhibition in the Virtual Sculpture Parc of ActiveWorks (DAAP zone)
  • Local seminars and activities
  • An international symposium
  • The 2nd Digital Sculpture Competition
The imperatives for each participant venue are:
  • Promotion of the event, direct and through the media.
  • Public exhibition of real and of virtual works, in a room or on the Web. The site www.intersculpt.org can either host the pages or  provide a link with the individual local sites.
  • Workshops animated by the artists.
  • A Webcam connected to the Web. It will not only show the event, but will also be used for videoconferencing.
  • The dates will include Thursday, November 15 and Friday, November 16, dates of the symposium with international lectures and videoconferences.
  • A final review of the event and the reaction of the media.
The portal-site of INTERSCULPT will publish a report on the event and the text and/or the video of the local seminars and the international symposium.

The symposium admits artists, engineers and researchers.

As most speakers are not on the spot, videoconferencing will be used and will be shown on the Web. The subjects will be: Past and present of computer-sculpture, methods and technique, CAD/CAM, digitalization and 3D printing, technological sponsoring, prospects, etc.

Though the 1st Internatinal Digital Sculpture Competition was only announced on the Web, we had 30 candidates from 11 countries. The 7 international specialists, who formed the jury, had difficulty chosing the 3 prizewinners, as all the works were of a high quality.

Therefore, we propose again a competition for INTERSCULPT 2001.

The details will be announced in December or January.

technical means

An event like INTERSCULPT requires the technical assistance of high-tech industry, laboratories, schools and universities.

We were able to find good partners for the previous exhibitions; most of them will continue their assistance.
Nevertheless, the sponsoring ought to be widened and diversified, as well for the equipment as for the software.

We must avoid that one firm should be asked for sponsoring from several venues or teams. Therefore coordination is necessary, and a Delegate for the Sponsoring will be nominated. In contact with everybody, he will harmonize their actions.

The two basic concepts for the technical means will be efficiency and solidarity.

Efficiency: Compatibility of the systems used by the participants (protocols and syntax of the files).

Solidarity: The venues well-endowed with equipment, sponsors and subsidies should help the less favoured venues.

The ideal equipment of a venue would be:

  • An exhibition-space for sculptures, virtual and/or real.
  • A number of PC's with CAO-CFAO software, connected to the Web.
  • ISDN, cable, ADSL lines.
  • Webcam and videoconference equipment.
  • Computer-controlled milling machine.
  • Rapid prototyping machine(s).
  • 3D scanner.
  • Various 3D equipment.
  • Videoprojector.
The aim of INTERSCULPT is not only the presentation or discussion of the present state of art; it has also an educational aim for artists, art-students, and (futur) managers or engineers, interested in the convergence of art, science and technology. 

timetable
 
 

period
action
summer-autumn 2000 The general project, established after the 2000 meetings at SIGGRAPH in New Orleans and an exchange of mail between the participants.
December 2000 Drafting and collection of the local projects.
Constitution of the jury for the competition.
January 2001 Public announcement of IS 2001 and of the 2nd Computer-Sculpture Competition.
Call for participation: Symposium and works.
February-August Choice of artists, collaborators, sponsors etc.
Refining of the program.
June Meeting of the persons in charge of IS 2001 at the International Sculpture Conference in Pittsburgh, USA.
September Publication of the final program (exhibitions and conferences).
October 15 Closure of the competition.
November 14 IS 2001 opens in Paris.
November 16 Symposium and general interconnection.
Proclamation of the results of the competition.
November 24 End of IS 2001 Paris
End of November Global report on the site www.intersculpt.org

participation

(Forecast established October 22, subject to change)
 

country
town
location(s)
in charge
projects
FRANCE Paris
  • Town hall Paris VI
  • Palais du Luxembourg (French Senate)
C. Lavigne
A. Vitkine
Exhibition Symposium Web site
UK Manchester
  • venue(s) to be confirmed soon
Keith Brown Exhibition Seminar
SENEGAL Dakar
  • Club Toile Métisse
Demba S. DIA Virtual exhib. Seminar
USA New-York   Robert SMITH Exhibition Seminar
USA Cincinnati
  • University of Cincinnati
Derrick WOODHAM Ben BRITTON Virtual IS 2001 exhibition  in DAAP
USA Phoenix-Tempe
  • PRISM Lab, ASU
Dan COLLINS Exhibition Seminar
USA New Orleans
  • Museum of Modern Art
Paul HIGHAM Exhibition Seminar
USA Dayton
John J. MARSHALL Exhibition Seminar
NEW-ZELAND Wellington
  • E-Vision
Brit BUNKLEY Exhibition Seminar
HONGKONG Hongkong
  • University of HK
Ian GIBSON Exhibition Seminar
SINGAPOUR Singapour   Hsin Hsin LIN Virtual Exhib. Seminar

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